Flamanderies
Ce matin, un joyeux ministre d'Outre-Frontière-linguistique a laissé dans un journal d'Outre-Quiévrain une intéressante déclaration selon laquelle les Francophones ne seraient pas capables intellectuellement d'apprendre le néerlandais.
Ca où dire qu'on n'est que des biesses...
Je voudrais lui adresser une petite rectification : selon un sondage effectué à la hâte dans le bureau (oui on n'est que deux, et alors ???), on est tous d'accord pour dire que si on est réfractaire à l'apprentissage du néerlandais, c'est qu'on n'aime pô ça. C'est pô beau, comme langue. Et puis ça sert à rien. A part en Flandre et aux Pays-Bas (où, dailleurs, la langue ressemble bien peu à celle que parlent nos amis Flamands pour nos oreilles de Francophones de base) et dans les Ardennes durant les vacances d'été ainsi que dans tous les hypermarchés français proches d'une frontière avec la Belgique, on ne l'entend pas. Et comme en Flandres et aux Pays-Bas, tout le monde parle aussi très bien le français ou l'anglais, pourquoi ferait-on des efforts, hein ??? Alors disons qu'on a plutôt l'intelligence de la fénéantise...
(NB : toutes mes excuses à M., parfaite bilingue et néanmoins amie chère à mon coeur, ainsi qu'à quelques autres personnes de qualité qui ont partagé agréablement ma vie quand j'habitais sur la frontière linguistique... Toute généralisation est abusive, hein... à commencer par celle de ce ministre... ;o)) )