Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le fil d'Hariane dans le labyrinthe des mots
Derniers commentaires
20 mai 2006

Jour J - 6

Comme l'an dernier, l'expérience s'était avérée agréable, j'avais dit "Ok" pour cette fois aussi. Dès notre retour.

C'est vrai, hein : je fais ce que j'ai à faire pour l'Usine, et je donne un coup de main pour l'encadrement, contre logeation, mangeation et soleil. Un deal win-win.

Mais voici quelques semaines, le Resonsable-mais-pas-coupable m'annonce, entre la poire et le dessert, genre "tiens, au fait..." suivi d'un truc qui n'a rien à voir et n'augure rien de bon, que je serai "sûrement" seule à partir, cette fois.

Détail 1 : je ne fais pas partie de la cellule organisatrice... Je ne suis pas formée pour ce genre de chose, moâ...

Détail 2 : les participants sont 2 fois plus nombreux que l'an dernier...

Je garde pour  moi - avec certaine difficulté - mon avis sur l'attitude d'un service qui organise une opération de renforcement de la culture d'entreprise et de reliance entre travailleurs... et dont les membres croient tant au projet qu'ils ont tous un truc plus intéressant à faire que d'y aller  sont tous malheureusement indisponibles à la période du séjour considéré. Je n'insinue ne parle pas davantage que la correspondance entre la période du séjour et le congé de l'Ascension est sans aucun doute peut-être à l'origine de cette désertion cette indisponibilité et que si l'on était parti durant des jours de travail on aurait eu plus d'amateurs.

Je l'interroge quand même sur ce qui arriverait si je devais accompagner un imprudent/maladroit/blessé/malade à l'hôpital. Parce que cela signifie que je suis obligée d'abandonner tout le reste du groupe à son sort durant un laps de temps indéterminé. Réponse évasive. Et paternalisme genre "bah, il n'arrivera rien...". On parie ? Je l'espère.

En réunion, on me confie l'ensemble des billets de train et les ch'tites étiquettes à bagages. J'eus préféré qu'on évite de m'adresser un : "Fais attention de ne pas les perdre, hein", parce que si on n'a pas confiance, ben on n'avait qu'à venir avec moi, hein ! 'vous jure...

Là où j'ai vraiment plus ri, c'est quand le Responsable-mais-pas-coupable a fait téléphoner sa secrétaire (courageux oui, téméraire non) pour me dire qu'il lui avait dit de me dire (sic) que peut-être il faudrait que je compte les billets pour voir si j'avais le bon nombre, que je vérifie qu'il y avait bien un aller ET un retour dans chaque pochette et que je les mette dans l'ordre pcq les gens qui viennent ensemble voudraient sans doute s'asseoir les uns à côté des autres.

Ca n'a pas été fait ??? Ca tombe bien, j'ai rien d'autre à foutre. Pcq je rappelle que c'est quand même pas mon boulot, à la base, et que donc j'en ai un autre, de boulot, que même qu'on m'a dit que ce serait bien que je le finisse avant de partir, ce qui est fort logique. Là, elles sortent, les récriminations tues jusque là (cf infra).

...

J'attends qu'on me retéléphone pour me dire que ce serait bien que j'inscrive moi-même le nom et l'adresse des gens sur chaque nominette à attacher aux bagages, parce que, quand même, ce sera plus facile pour eux que de devoir le noter sur ses genoux, sur le quai, hein. J'attends...

Publicité
Commentaires
Le fil d'Hariane dans le labyrinthe des mots
Publicité
Le fil d'Hariane dans le labyrinthe des mots
Albums Photos
Archives
Publicité